SPÉCIAL BORDEAUX
En baisse le nombre de caves siciliennes présentes à Vinexpo. L’institut de la vigne et du vin: “Defections dûes à des strategies marketing différentes de la part des entreprises. Les caves pointent à des strategies innovatrices et vises”
L’aventure des 16 siciliens
Il y aura 16 entreprises siciliennes qui participeront,avec l’Institut de la vigne et du vin(Irvv), à Vinexpo 2009 deBordeaux. Plus précisément douze (Abbazia Santa Anastasia,Donnafugata, Feotto dello Jato, Firriato, Giona, Milazzo, Montalto, Feudo Arancio, Planeta, Settesoli, Sicania e Spadafora) se trouveront à l’intérieur du stand 181, quatre autres par contre dispersés dans d’autres stands (Cassarà, D’Alessandro) ou à l’intérieur de groupes comme Giv (Rapitalà) et Zonin (Feudo Principi di Butera).
«Une présence que nous avons voulu garantir – explique Leonardo Agueci, president de l’Irvv – malgré les problèmes que le secteur traverse et les difficultés administrative liées au vieux problème du bilan de l’Institut». Ce dernier est un élément qui a déterminé et détermine encore aujourd’hui des ralentissements dans les autres activités de l’Irvv aussi, comme celui par exemple de la recherche.
La tendance par rapport aux editions précédentes est en diminution. En 2007 par exemple il y avait une vingtaine de caves siciliennes qui exposaient. Une tendance en baisse qui est enregistrée aussi dans les autres manifestations de ce secteur, du Prowine de Düsseldorf, en Allemagne, aux éditions itinérantes de Vinitaly ce qui représente certainement un des signaux d’alarme le plus representative de la crise que le secteur vitivinicole est en train de traverser.
D’après Giancarlo Conte, vice president de l’Institut, la raison des défections est liée aux fait que «aujourd’hui les enterprises vitivinicoles siciliennes ne veulent plus trop dépenser de temps et d’argent pour tenter de s’insérer sur de nouveaux marchés». Sans compter que la participation de l’Institut à la foire de Bordeaux lui coûtera cette année 300.000 euros, dont 120.000 euros seulement pour l’espace d’environ 300 mètres carrés pour les stands des maisons vinicoles. «Beaucoup d’eux préféreraient de beaucoup optimiser les coûts – continue Conte – en focalisant leur attention sur des acheteurs bien précis à travers des strategies de marketing innovatrices et visées, aujourd’hui à disposition de qui veut se faire connaître sur des marchés potentiellement intéressés» . Les fonds necessaries à ces éventuelles manoeuvres pourraient être mis à disposition par l’Irvv en économisant sur les manifestations et les foires mineures.
Un vent d’innovation et de modernization semble donc souffler sur l’Institut qui, depuis peu, a son nouveau directeur Dario Cartabellotta. Un directeur jeune, under 40, qui pourrait bien capitaliser son experience dans l’internationalisation des enterprises siciliennes mûrie au cours de sa charge précédente en tant que directeur général du département d’intervention sur les infrastructures de l’assessorat regional sicilien à l’Agriculture.
Annalisa Ricciardi
(traduction de Caroline Legavre)